Notre Histoire — La Tour Paris, école catholique internationale

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Notre Histoire

A Paris depuis 1901, établie sur le site d’une tour dont l’origine remonte au Moyen Âge, La Tour est un Collège Lycée catholique et ouvert sur le monde, en contrat d’association avec l’Etat.

120 ans d’histoire  

Créée en 1901 par les Sœurs de Sainte Clotilde, La Tour est fière d’être depuis plus de 120 ans une école catholique et ouverte au monde.

Dans la première partie du siècle, l’école - dont la moitié des jeunes filles sont internes - survit à la dissolution de la Congrégation, à la confiscation de ses biens ainsi qu’aux deux guerres mondiales et adopte les caractéristiques éducatives qui sont encore les siennes aujourd’hui:

- Une approche globale de l’enfant avec une attention personnelle portée à chacun 
- L’importance de la qualité des études
- Le soin apporté à l’éducation de la foi

L'évolution de l'école 

L’école croît rapidement dans les années 50, signe un contrat avec l’État dans le cadre de la loi Debré, s’associe avec la Providence en 1967 puis double sa capacité d’accueil en construisant un immeuble de 6 étages au début des années 70. 

- Les tournants qu’ont représenté le passage à une direction laïque en 1973 et la dévolution de la tutelle au diocèse en 1979, se sont faits dans le souci des religieuses de Sainte Clotilde de répondre aux besoins du temps et dans la fidélité à leur inspiration éducative.

- En 1987, l'Institut de La Tour adopte la mixité et accueille progressivement les premiers garçons. La parité est atteinte aujourd'hui.

- C’est en 1989 qu’est créée la Section Anglophone, pour répondre au besoin de familles de retour d’expatriation. Son succès va croissant, avec l’ouverture d’un premier programme bilingue bientôt suivi par un programme d’Anglais Avancé.

Une grande modernisation des locaux est entreprise à partir de 2012 avec la construction d’un nouveau bâtiment pour le lycée, l’installation de tableaux numériques interactifs dans toutes les salles de classes, la création du bâtiment Christian Maugey dédié aux arts et aux sports avec notamment la création d'un auditorium et d'une salle multisport. Entre 2018 et 2021, certaines parties des bâtiments collège-lycée ont été rénovées ainsi que certains locaux de vie comme le CDI, l'accueil, l'infirmerie, et les cuisines. Encore aujourd'hui, la modernisation de La Tour se poursuit chaque été avec notamment des investissements pédagogiques et numériques.

L'internationalisation de La Tour s'améliore depuis 2013 avec la création de deux nouvelles langues : le mandarin et l'italien puis en 2016 avec la création de l'arabe littéral. De nouvelles sections avancées et bilingues sont créées chaque année progressivement. En 2021, l'ensemble de ces propositios de ce programme est rassemblées dans une seule direction des langues organisées en trois pôles distincts.


Pour en savoir plus sur la congrégation de Sainte Clotilde

La Congrégation de Sainte-Clotilde (ou sœurs de Sainte-Clotilde) est une congrégation catholique d'enseignement fondée en France en 1821 par Antoinette Aubry Desfontaines (religieuse de Sainte-Aure, et fervente royaliste) et le père Jean-Baptiste Rauzan (fondateur de la Société des Missions de France et des Pères de la Miséricorde), pour l'éducation des jeunes filles.

Madame Desfontaines
D’abord religieuse contemplative au monastère de Saint Aure à Paris, elle prend le nom de Sœur Thérèse et partage son temps entre l’adoration du Saint Sacrement et l’éducation des jeunes filles pensionnaires. Expulsées de leur couvent en 1792, les quatorze religieuses décident de continuer à vivre en communauté. En 1794, dénoncées, elles sont emprisonnées à Port Libre (ancien couvent de Port Royal) pendant 16 mois. Une fois libérées, les religieuses font de nombreux projets pour continuer leur vie d’adoratrices malgré le contexte révolutionnaire. Le père Delaleu, qu’elles ont connu en prison, devient leur père spirituel. Il les exhorte à répondre aux besoins du temps et à se consacrer à l’éducation des jeunes filles « non plus dans le silence des cloîtres mais dans le tumulte du monde », et à une autre forme d’adoration « non plus dans le Saint Sacrement mais dans le cœur des enfants ».

Pourtant, la petite communauté est divisée sur le choix des projets et finit par se séparer. Seule, semble-t-il, Sœur Marie-Thérèse entend l’appel à changer de vie et, en 1796, elle sécularise son nom et son costume. C’est donc sous le nom de Madame Desfontaines qu’elle devient institutrice. Elle s’installe à Paris comme « mère de famille » avec… 3 élèves, 60 francs en poche et la confiance en Dieu… !

L’aventure commence
En 1809, Madame Desfontaines achète « Grande rue de Reuilly », un ancien rendez-vous de chasse des ducs de Guise entouré de parcs et de jardins « pour que les élèves aient un meilleur air ». En 1816, le transfert du pensionnat a lieu, les agrandissements commencent pour les 100 pensionnaires. Depuis son installation à Reuilly, Mère Desfontaines réfléchit à un projet de congrégation.
Un jour de septembre 1820, lors du pèlerinage du Calvaire au Mont Valérien, elle fait la rencontre providentielle du Père Rauzan.
Le 16 août 1821, elle fonde, avec son aide, l’institut Sainte Clotilde, et le même jour, elle prononce ses voeux de religieuse et prend le nom de Mère Marie-Thérèse de Sainte Clotilde.
La congrégation des Soeurs de Sainte Clotilde est fondée : Reuilly en est la maison-mère. Madame Desfontaines meurt trois mois plus tard à l’âge de 64 ans mais l’institution est lancée.

La congrégation de Sainte-Clotilde a tenu plusieurs écoles de filles en France et hors de France, dont :
à Paris, le Collège Sainte Clotilde, rue de Reuilly (XIIe) et l'Institut de La Tour ouvert en 1901 (XVIe),
à Conflans-Sainte-Honorine (Seine-et-Oise), Pellevoisin (Indre) pendant la guerre, Nice (l'institut Marie-Clotilde), Bordeaux (le cours Saint-Seurin, devenu collège Sainte-Clotilde, Poitiers (le Doyenné Saint-Hilaire), Aigle (Suisse) (l'institut Mon Séjour), Lechlade (Angleterre), Lycée Notre-Dame-du-Niger à Bamako (Mali).
Elle a été aussi présente à Yaoundé au Cameroun, et à Mopti au Mali.

Aujourd’hui, en France, les sœurs de Sainte-Clotilde ont la tutelle du collège Sainte-Clotilde (103, rue de Reuilly, Paris XIIe). Les sœurs sont également présentes en Suisse à Aigle.